*Oum Mohamed* Admin
Nombre de messages : 168 Localisation : Sur la Terre d'Allah swt Date d'inscription : 15/10/2007
| Sujet: La mort de son mari Sam 19 Jan - 21:40 | |
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La mort de son mari
Après la bataille d' Ouhoud, Abou Salama (رضي الله عنه) sortit très grièvement blessé. Il sembla d'abord bien réagir au traitement, mais ses blessures ne guérirent jamais complètement et il resta cloué au lit.
Une fois, tandis qu'Oum Salama (رضي الله عنها) le soignait, il lui dit: "J'ai entendu les paroles du Messager de Dieu. Chaque fois qu'une calamité affligeait quelqu'un, il disait : "Certes c'est à Allah que nous appartenons et c'est vers Lui que nous retournerons." Et il priait : "ش Seigneur ! Accorde-moi une rétribution dans mon malheur, que seul Toi, loué et puissant, peut donner."
Abou Salama (رضي الله عنه) resta au lit, malade, pendant plusieurs jours. Un matin, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) vint le voir.
La visite fut plus longue que d'habitude. Tandis que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était toujours à son chevet, Abou Salama décéda. De ses mains bénites, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) ferma les yeux de son compagnon mort. Il leva alors les mains au ciel et pria : "ش Seigneur, accorde le pardon à Abou Salama. Elève son rang parmi les biens guidés. Charge-toi de sa famille à tout moment. Pardonne-nous et pardonne-lui. ش Seigneur des Mondes, élargis-lui sa tombe et remplis-la de lumière."
Oum Salama (رضي الله عنها) se rappela la prière que son mari avait rapporté du Prophète (صلى الله عليه و سلم) sur son lit de mort et commença à la répéter: "Certes, à Dieu nous appartenons et c'est à Lui que nous retournons." ... mais elle ne pouvait se résoudre à continuer "ش Seigneur ! Accorde-moi une rétribution dans mon malheur et remplace-moi (ce que j'ai perdu) par quelque chose de meilleur" parce qu'elle se demandait sans cesse "qui pourrait être meilleur qu'Abou Salama ? "... Mais elle continua malgré tout ses invocations.
Les musulmans furent énormément attristés par la situation critique d'Oum Salama. Elle devint "Ayyim Al Arab", "la veuve arabe". Elle n'avait pas de proche à Madinah sauf ses jeunes enfants, complètement démunie...
Et les Mouhâdjiroûn comme les Ansars estimèrent qu'ils avaient un devoir envers Oum Salama (رضي الله عنها).
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